Château Haut-Brion est né en 1525 lorsque Jean de Pontac, Officier au Parlement de Bordeaux, fait l'acquisition des terres de Haut-Brion par mariage et y construit, en 1550, un bâtiment en place de l’'aile nord du Château actuel. Le développement du domaine se poursuivra pendant les siècles suivants avec des hommes de passion et de pouvoir : Joseph de Fumel en 1749, Talleyrand en 1801, Joseph-Eugène Larrieu en 1836 et enfin Clarence Dillon, banquier américain amoureux de la France, qui en fait l'acquisition en 1934, et dont l'arrière petit-fils, Robert de Luxembourg, est aujourd'hui le propriétaire.

"Haut-Brion" est un terme gascon qui vient du celtique "briga" qui signifie un mont ou une hauteur, et qui désigne ici la terrasse graveleuse située entre les ruisseaux du Peugue et du Serpent. Son origine remonte probablement aux Bituriges Vivisques qui peuplaient la région au 1er siècle après J.C. autour de leur capitale Burdigala.

Les vins de Haut-Brion se distinguent tout d'abord par une certaine discrétion qui laisse ensuite la place à une grande complexité aromatique avec des notes empyreumatiques caractéristiques (Havane, chocolat, torréfaction, cèdre) et de superbes tanins soyeux et précis. En bouche, ce sont des vins puissants et la finale est d'une très grande ampleur.

Château Haut-Brion est un vin rouge d'exception, premier grand cru classé de Graves et le domaine produit un second vin provenant du même terroir et des mêmes vignes : Le Clarence de Haut-Brion, qui avant 2007 portait le nom de Château Bahans Haut-Brion. Il existe également un vin blanc d'exception assez confidentiel issu d'un vignoble de Sémillon et de Sauvignon blanc de moins de 3 hectares.